Qui sommes-nous ?

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit :  » Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! « 

Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »

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Noémie est originaire du petit village de Limont dans la commune d’Anthisnes en Belgique, elle a grandi avec des parents étant fou d’aventures, que ce soit par leurs voyages, leurs passions ou même l’escalade où ils se sont rencontrés. Chaque fois qu’ils partaient en vacances ce n’était pas pour lézarder au soleil, non, loin de là. Au programme : randonnées pédestres ou cyclistes, escalade sauvage, découvertes du coin et toujours en milieu « sauvage » loin de tous ces lieux touristiques où même les locaux ne se sentent plus chez eux lors des saisons estivales. Elle se rappelle très bien les pays/régions où ses parents lui ont fait découvrir la vraie définition d’escapade. Une année l’Écosse, une autre le Pays de Galles, les Pyrénées, les Alpes ou même encore la Norvège. Elle a aussi découvert la Zélande à l’aide de ce fier véhicule communément appelé vélo. Une première fois avec sa mère, une deuxième avec son père et une dernière fois toute seule lors de ses 18 ans. Finissant des secondaires artistiques, elle s’est tout naturellement orientée vers des études supérieures d’art à Bruxelles. Malgré sa grande passion pour l’art, elle n’a finalement pas fini ce cursus. En effet, durant ces années d’étude elle a été bénévole secouriste à la Croix-Rouge et en étant assez régulièrement présente auprès de sa section elle s’est vite rendu compte que ce milieu lui plaisait énormément. C’est d’ailleurs là qu’elle a fait la rencontre d’Antoine. Elle a donc mis fin à deux années en art pour se lancer dans des études d’infirmières ! Une fois le diplôme en poche, elle a réalisé une année de plus afin de se spécialiser dans la santé communautaire. Pourquoi ce choix ? N’appréciant pas le milieu hospitalier ni son système, voulant travailler avec un public précarisé et dans un centre/ASBL défendant des valeurs dans lesquelles elle se retrouvait, c’est tout naturellement qu’elle s’est donc tournée vers cette spécialisation qui fut l’une de ses meilleures années d’étude. Noémie, tout comme Antoine est une fervente défenderesse des droits humains, du bien-être animal, de l’écologie ! Elle est persuadée qu’il faut changer les mentalités profondes de notre société pour arriver à construire un monde meilleur pour l’avenir de notre écosystème.

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Belgique : Novembre 2021

Antoine vient de Schaerbeek, commune Bruxelloise. C’est un fervent amateur de musique, que ce soit en écouter, en découvrir, en jouer, la musique l’accompagne tout le temps. Il apprécie aussi tout particulièrement l’écriture. Celle-ci a toujours été une bonne échappatoire lorsque ses émotions prenaient trop de place ou que les mots fatigués voulaient prendre un temps pour se coucher sur le papier. Malgré ces évasions par les mots et la musique, on ne peut pas spécialement dire qu’il a toujours eu le goût de l’aventure… Mis à part les vacances familiales, traverser les frontières et partir à la découverte ne l’intéressait pas tant que cela. Il prit goût à tout ceci que bien plus tard une fois son diplôme d’enseignant en poche. Ne voulant pas se jeter dans la vie active tout de suite, il part en train avec Noémie à travers les terres européennes. Premier gros voyage qui va le convaincre qu’il ne veut pas d’une vie rythmée par une routine ou un cadre de vie classique. « Métro-Boulot-Dodo » certainement pas ! Le voilà donc avec cette envie d’un plus grand périple mais cette fois pourquoi pas partager tout ceci avec d’autres ? Voyager c’est bien beau mais le faire autrement est-ce facile ? Écologie, environnement et bien-être animal étant des combats pour lesquels il se bat. Que pouvons-nous réaliser à notre échelle durant ce voyage ? En tant qu’enseignant, que pouvons-nous transmettre ? Tant de questions auquel Antoine aimerait répondre avec ce(ces) voyage(s). Transmettre un savoir, partager un vécu afin de susciter l’intérêt chez d’autres est quelque chose qui l’anime au plus profond, c’est bien pour cela qu’il s’est dirigé vers l’enseignement. Mais avant toute chose, un peu d’égoïsme ne fait pas toujours de mal, ce que veut Antoine c’est vivre sans regret, sans contrainte, sans routine et découvrir toutes les merveilles que nous offre notre planète car comme disait Jeremy Demay en reprenant Oscar Wilde :  » Peu de gens vivent, la plupart ne font qu’exister… »

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Norvège, Bergen : Octobre 2019